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[Effet Matilda] Jeanne Barret, botaniste et exploratrice

Après avoir partagé l’histoire d’Eunice Foote, je poursuis ma découverte des femmes scientifiques oubliées de l’histoire. Aujourd’hui, je vous raconte l’extraordinaire histoire de Jeanne Barret, botaniste et première femme à avoir bouclé un tour du monde.

Du Morvan à Paris

Jeanne Barret1 serait née le 27 juillet 17402 dans le village de La Comelle, près d’Autun en Saône et Loire. Elle est la fille de Jean Barret, manœuvre3 et de Jeanne Pochard2. Jean Barret s’est marié cinq fois et a eu quatre filles nommées Jeanne, ce qui complique les recherches sur les origines de Jeanne Barret. On suppose que son enfance n’a pas été facile et qu’elle a grandi dans un milieu miséreux. De plus, elle a perdu sa mère quand elle était très jeune4 ce qui était courant à l’époque.

En 1762 ou en 17645 (là encore la date est imprécise), elle entre au service de Philibert Commerson à Toulon sur Arroux suite au décès de sa femme des suites de couches. Elle devient gouvernante de son fils. On retrouve sa trace dans une déclaration de grossesse faite à Digoin6 en 1764. Philibert Commerson serait le père même si Jeanne s’est déclarée fille-mère et qu’il n’a jamais reconnu son fils7. En août ou en septembre de la même année, Philibert et Jeanne s’installent à Paris.

Une jeunesse dont on sait peu de choses

Des premières années de sa vie dans le Morvan, on sait peu de choses mais on peut supposer que Jeanne était plus ou moins illettrée. On ignore quand elle apprend à lire et à écrire. Christel Mouchet évoque l’hypothèse suivante : Samuel Glardon, un suisse établi dans le Morvan, lui apprend les rudiments de la lecture et de l’écriture. C’est à cette époque aussi qu’elle cueille pour lui des herbes dans la nature et se familiarise avec l’herboristerie.

Dans son testament de 1766, Philibert Commerson déclare que Jeanne Barret, sa gouvernante, pourra jouir de l’appartement parisien pendant un an afin « de mettre en ordre la collection d’histoire naturelle qui doit être portée au cabinet des estampes du Roi. » Il semble donc que Jeanne Barret sait à herboriser mais aussi lire et écrire. Peut-être s’est-elle perfectionner à ses côtés? Dans tous les cas, elle est jugée compétente par Philibert Commerson pour participer aux travaux de collecte et de séchage de plantes puis de mise en herbier.

Philibert Commerson

Philibert Commerson est né en 1727 à Chatîllon-les-Dombes8 dans l’Ain. Il fait des études de médecine à la faculté de Montpellier mais se passionne pour la botanique. Il réalise à cette époque un herbier des plantes méditerranéennes. Après l’obtention de son diplôme, il part herboriser dans le Berry, le Roussillon, en Auvergne, dans les Alpes. En 1758, il s’installe à Toulon sur Arroux où il exerce comme médecin. Il épouse en 1760 Marie-Antoinette Beau qui meurt en 1762 à la naissance de leur fils.

En 1764, il part à Paris où il rencontre Bernard de Jussieu, botaniste et Buffon, naturaliste et mathématicien. Nommé médecin naturaliste du Roi, Choiseul, ministre de Louis XV, le choisit pour embarquer à bord de l’Étoile en 1767, bateau (une flûte) accompagnant la Boudeuse (partie en 1766) et commandée par Bougainville pour un voyage autour du monde.

Il meurt à l’île Maurice le 13 mars 1773 après avoir été débarqué avec Jeanne Barret le 8 novembre 1768. Philibert Commerson n’a jamais publié ses travaux. Il n’était pas réputé pour son organisation. Il était connu aussi pour avoir un caractère difficile et irascible et nourissait beaucoup de rancoeur.

Le voyage autour du monde (1767 – 1768)

Commerson nommé médecin naturaliste du roi est choisi pour accompagner Bougainville dans son tour du monde. Avant d’entreprendre un tel voyage, il était courant de rédiger son testament. Philibert Commerson y indique clairement que Jeanne Barret reste dans l’appartement à Paris5. Le lendemain, il y ajoute un post-scriptum précisant que « ladite Baret, ma gouvernante, y reste avec ses gages ordinaires ». Philibert Commerson quitte Paris le 15 décembre 1766 pour rejoindre Rochefort afin d’embarquer sur l’Étoile, navire qui accompagne la Boudeuse.

Jeanne devient Jean

Pour ce voyage autour du monde, Philibert Commerson a droit à un valet « nourri et gagé par le Roi. » Le 1er février 1767 à Rochefort, l’Étoile lève l’ancre avec à son bord Philibert Commerson et son valet, Jean Barret ! Jeanne s’est travestie en homme9 pour accompagner son employeur. Philibert et Jeanne s’étaient-ils mis d’accord pour entreprendre ce voyage au tour du monde ou est-ce une initiative personnelle de Jeanne ? Peut-être Commerson a-t-il bénéficié d’appuis haut placés pour embarquer avec Jeanne, déguisée en homme. Aujourd’hui, c’est toujours un mystère. Cependant, les femmes étaient interdites10 à bord des navires par une ordonnance du 15 avril 1689, dite loi Colbert, sous le règne de Louis XIV. Jeanne est devenue Jean Barret – Jeanneton – pour pourvoir partir autour du monde.

Carte du voyage de Bougainville (1766 – 1769), Endeavour Vol.27 No.1, 2003

Les missions de la Boudeuse

Les missions de Bougainville étaient plurielles : des missions à but politiques et colonisatrices mais aussi des missions d’observations scientifiques (zoologiques, botaniques, géologiques…), la recherche et la récolte des plants d’épices pour l’Île de France11 et des missions de cartographies. A bord de l’Étoile, sont présents en plus de Commerson le chirurgien Vivez12, l’astronome Véron et l’ingénieur cartographe de Romainville. Commerson a droit à une vaste cabine et peut y accueillir son valet, Jean/Jeanne Barret. Cet traitement de faveur accordé à Commerson peut expliquer comment Jeanne a pu si facilement monter à bord de l’Étoile et y rester.

Destination l’Amérique

La traversée de l’Atlantique vers l’Amérique du Sud est difficile. Commerson a le mal de mer et Jeanne reste à son chevet jour et nuit. Peut-être souffre-t-elle aussi du mal de mer ?

L’Étoile et la Boudeuse font escale aux Malouines, à Rio de Janeiro, à Montevideo, à Buenos Aires puis c’est le détroit de Magellan. Commerson y décrit des espèces animales : un renard gris Vulpes griseus renommée Dusicyon (Pseudalopex) griseus et aujourd’hui disparu, un rat lapin (peut-être le mara), un dauphin à qui il donne son nom, Cephalorhyncus commersonnii et une mouette des Malouines. Parmi les plantes, il nomme un arbuste du Brésil, bougainvillée en l’honneur de Bougainville. Commerson décrit « ce pays [comme] le plus riche en plantes qu’il eût jamais rencontré et qu’il y avait trouvé des trésors pour la botanique. » Quel est le rôle de Jeanne auprès de Commerson ? Est-elle son simple valet ou participe-t-elle à ses travaux puisqu’elle en a les compétences d’après le testament de Commerson ?

Le travail de Jeanne Barret

On sait que Commerson herborisait en compagnie du Prince de Nassau, invité sur la Boudeuse. Jeanne Barret n’ayant jamais laissé de traces écrites, c’est par les écrits de Commerson, de Bougainville ou de Vivez que l’on peut découvrir le travail de Jeanne Barret sur ce tour du monde. En voici quelques exemples :

« […]cet infatigable Baret, botaniste déjà fort exercé que nous avions vu suivre son maître dans toutes ses herborisations au milieu des neiges, et sur les monts glacés du Détroit de Magellan […] » Extrait du journal de Bougainville.

« Nous sommes redevables à son héroïsme de tant de plantes jamais collectées jusqu’alors, de tant d’herbiers constitués avec soin, de tant de collections d’insectes et de coquillages, que ce serait injustice de ma part comme de celle de tout naturaliste, de ne pas lui rendre le plus profond hommage en lui dédiant cette fleur. » Extrait de la description de la plante nommée Baretia rédigé par Commerson.

« […] il me reste à dire à sa louange qu’elle a surpris généralement tout le monde par les travaux qu’elle a fait. […] » Journal de Vivez

De ces écrits, on peut en déduire qu’elle a participé de manière active au travail de Philibert Commerson. Mais n’ayant jamais parlé de son tour du monde et ayant arrêté d’herboriser à son arrivée sur l’île Maurice, on ne saura jamais avec certitude si on peut la qualifier de botaniste. Commerson souffrait de problèmes de santé et avait du mal à se déplacer. Lui, le botaniste reconnu, avait besoin de Jeanne comme cueilleuse puis apprentie pour pouvoir poursuivre sa mission. Il voit en Jeanne une aide précieuse. Peut-être lui apprend-t-il le système de classification de Linné? Mais contrairement à l’affirmation d’une autre autrice13, il est peu probable que Jeanne étiquetait les herbiers. Pour ma part, je lui attribue ce titre mais certain·es le remettent en cause. Les travaux des femmes scientifiques ont toujours été disqualifiés, les faisant passer au second plan. Jeanne Barret a-t-elle fait les frais de l’effet Matilda ?

Jeanne Barret, démasquée

Représentation artistique de Jeanne Barret, tiré de Navigazioni di Cook del grande oceano e intorno al globo, Vol. 2 (1816), Wikimedia Commons

Les soupçons sur l’identité féminine de Jeanne apparaissent dès le premier mois de navigation. Vivez en parle dans son journal. Le son de sa voix, l’absence de barbe, le visage rond, la petit taille sont autant d’indices qui font douter les membres d’équipage. Pourtant Jeanne fait de son mieux pour passer pour un homme. Elle porte des charges lourdes, se munit de pistolets. Commerson la surnomme « sa bête de somme ».

En avril 1768, l’Étoile arrive à Tahiti. Lorsque Jeanne descend à terre, les Tahitien·nes crient « Ayenene, ayenene14 ! ». Elle est contrainte de rester à bord pendant l’escale. Un mois plus tard, en mai 1768, alors que les deux bateaux ont repris la mer, Bougainville se rend sur l’Étoile. Jeanne lui avoue être une femme et avoir menti à Commerson lors de son embarquement à Rochefort.

«  […] Baré, les larmes aux yeux m’a avoué qu’elle étoit fille, qu’elle avoit trompé son maitre en se présentant à lui sous des habits d’homme à Rochefort au moment de son embarquement, qu’elle avoit déjà servi comme laquais un génevois à Paris, que, née en Bourgogne et orpheline, la perte d’un procès l’avoit réduit dans la misère et qu’elle avoit pri le parti de déguiser son sexe, qu’au reste, elle savoit en s’embarquant qu’il étoit question de faire le tour du monde et que ce voyage avoit piqué sa curiosité. […] », Journal de bord, Bougainville

Philibert Commerson a été mis aux arrêts un mois mais Jeanne a échappé à toute sanction. En juillet 1876, alors qu’elle allait laver son linge, des hommes du bord ont vérifié si elle était bien une femme.

Sa vie sur l’île Maurice

Avoir une femme à bord étant interdit et sûrement pour éviter le scandale, Philibert Commerson et Jeanne Barret sont débarquées à terre à l’île Maurice le 8 novembre 1768. Jeanne Barret sera donc restée presque 2 ans à bord de l’Étoile.

Commerson et Barret n’ont pas continué à herboriser ensemble sur l’île Maurice contrairement à ce qui a été écrit précédemment. Sophie Miquel et Nicolle Maguet ont fait de nouvelles découvertes dans les archives de l’île.

Philibert Commerson est accueilli par Pierre Poivre, gouverneur de l’île. Il continue ses recherches sur l’île Maurice, à Madagascar et à la Réunion. Jeanne Barret ne semble pas présente lors de ces expéditions.

On ne sait pas quand les chemins de Jeanne et Philibert se séparent. En août 1770, soit un an et demi après son arrivée, elle obtient une concession et ouvre un cabaret. Le 12 décembre 1773, elle reçoit une amende pour avoir servi du vin pendant la messe, ce qui est interdit. A cette période, elle rencontre un officier Jean Dubernat, qu’elle épouse le 17 mai 1774. Ils rentrent en France après avoir vendu leurs biens respectifs sur l’île Maurice. Jeanne Barret achève donc son tour du monde.

Flûte néerlandaise de la Compagnie néerlandaises des Indes orientales, Wenceslas Hollar, Wikimedia Commons.

Le retour en France

Rentré·es en France, les époux Barret – Dubernat s’installent en Dordogne, région d’origine de Jean. Iels achètent deux maisons grâce à l’argent gagnée sur l’île Maurice. On a peu de témoignages de leur vie en Périgord à part l’inventaire de leurs biens dans leurs testaments. Jeanne Barret touche néanmoins une pension du roi le 13 novembre 1785 d’un montant de 200 livres. On reconnaît son travail au côté de Commerson ainsi que son tour du monde déguisée en homme.

« La née Jeanne Baret, à la faveur d’un déguisement a fait le voyage autour du monde sur un bâtiment commandé par Monsieur de Bougainville, elle se consacra particulièrement au service de Monsieur de Commerson, médecin et botaniste et partagea les travaux et les périls de ce savant avec le plus grand courage, sa conduite fut très sage et monsieur de Bougainville en a fait une mention honorable. Monsieur de Commerson étant venu à mourir, la née Baret dont le sexe avait été reconnu, épousa le Sieur Dubernat ancien Bas Officier du Régiment Royal Comtois. Aujourd’hui la (née) Baret et son mari étant parvenus à l’âge qui amène les infirmités et ne pouvant plus se subsister à leur travail. Monseigneur a bien voulu accorder à cette femme extraordinaire, une pension de 200 livres sur les Invalides et cette pension aura lieu à comter du 1er janvier 1785. »

Jeanne Barret décède le 6 août 1807.

Que retenir de Jeanne Barret ?

Jeanne Barret reste un personnage insaisissable. On doit à Henriette Dussourd sa réhabilitation. Cette historienne publie en 1987 la première biographie de Jeanne Barret : Jeanne Baret (1740-1816) : première femme autour du monde. D’autres femmes ont continué les recherches sur cette femme au destin extraordinaire : Carole Christinat, Sandrine Aragon, Anaïs de Haas, Sophie Miquel, Nicolle Maguet. De nombreuses biographies et romans sur Jeanne Barret ont été édité mais la plus récente et peut-être la plus exacte est celle de Christel Mouchard. On peut aussi signaler le travail Gilles Pacaud et Jocelyne Pacaud-Béreau recensant les archives sur Jeanne Barret sur le site internet apportant de nouveaux éclairage sur sa vie.

On ne connaît de Jeanne Barret que sa signature sur son acte de mariage. Elle n’a pas laissé de notes ou de lettres sur son voyage ou sur sa vie en Périgord. On pourra toujours se demander si elle savait lire et écrire. On retrouve sa trace que sur des journaux écrits par des hommes ou des actes notariés. Il n’y a pas de portrait d’elle à part une représentation artistique. Mais on peut saluer son courage. Elle est la première femme à faire le tour du monde15. Elle est pleine de ressources : se déguiser en homme pour voyager, se former à la récolte et à la mise en herbier, tenir un cabaret… Commerson ayant des problèmes de santé, c’est vraisemblablement Jeanne Barret qui collectait les plantes.

On ne connaît pas exactement les relations entre Jeanne Barret et Philibert Commerson. Monte-t-elle à bord de l’Étoile à son insu ou s’étaient-ils mis d’accord ? Il a laissé très peu de traces écrites sur Jeanne Barret. Il a nommé un oiseau, la perruche de Barret à son nom ainsi qu’un arbuste : Baretia bonafidia (aujourd’hui Turraea rutilans) ou bois de Quivi, un arbrisseau polymorphe qui change de forme au cours de sa vie. De plus, on sait que Philibert Commerson savait cultiver ses amitiés comme ses inimitiés. Il était décrit comme une personne irascible.

« […] On le regardait comme un homme très méchant et capable de la plus noire ingratitude. […] » Lettre de l’intendant Maillard au Ministre de la Marine

Dès le début, l’histoire de Jeanne Barret, servante aventurière et savante, a été soit passée sous silence soit minimisée, souvent par des hommes. Une femme à bord d’un bateau alors que c’est interdit n’est pas un événement à colporter. La marine a mis très longtemps à admettre les femmes sur les navires. On l’a décrit comme laide ce qui ne permet pas d’apprécier le personnage. Ces jugements de valeurs l’ont certainement desservi.

Botaniste et exploratrice, Jeanne Barret était une femme extraordinaire, pleine de ressources dans un monde dominé par les hommes. Avec le peu d’archives qui nous sont parvenues, ses compétences pourront toujours être remises en cause mais cette femme mérite une plus ample reconnaissance.

Connaissez-vous Jeanne Barret ?

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Notes :

1 Au 18ème siècle, l’orthographe des noms de famille n’est pas fixée. Le retranscription sur les actes se font à l’appréciation des curés ou des notaires suivant ce qu’ils entendent. On retrouve donc les noms de Baret, Baré, Barée… Dans cet article, je retiendrai le nom de Jeanne Barret, issu de sa signature le jour de son mariage et retenu par la plupart des auteur·ices.

2 La date de sasnaissance fait encore débat. Sa mère serait bien Jeanne Pochard (ou Pauchard) d’après l’acte de mariage aux archives de l’île Maurice, consulté par Christel Mouchard.

3 Un manœuvre ou manouvrier est un paysan pauvre qui loue la force de ses bras à la journée.

4 Jeanne Pochard en 1741. Généalogie simplifié (1701 – 1816) de la famille de Jean Barret.

5 Dans son testament du 14 décembre 1766, Philippe Commerson déclare que Jeanne Barret est entrée à son service le 6 septembre 1764.

6 La déclaration de grossesse est faite le 22 août 1764.

7 Leur fils se prénommerait Prosper Eugène Bonnefoy

8 Aujourd’hui Châtillon-sur-Chalaronne.

9 Les femmes se travestissaient pour monter sur les bateaux soit pour participer à des expéditions scientifiques soit sur des bateaux de guerre. Les exemples sont nombreux.

10 Cette loi n’a été abrogée qu’en 1963 soit 274 ans plus tard.

11 Aujourd’hui appelée Île Maurice

12 ou Vivès. C’est grâce à son journal qu’on connaît la vie à bord de Jeanne à bord de l’Étoile.

13 La biographie de Jeanne Barret The discovery of Jeanne Barret réalisé par Glynis Ridley est très controversée. Elle comporte de nombreuses erreurs scientifiques et des spéculations.

14 « Une fille, une fille ! »

15 ou du moins celle qui a laissée une trace dans l’histoire. D’autres femmes ont peut-être fait le tour du monde sans que leur nom soit arrivé à la postérité.

Bibliographie :

Christel Mouchard, L’aventurière de l’Etoile, Edition Pocket, 2022

N. Maguet, ,S. Miquel,, F. Raluy, Jeanne Barret, Bulletin de la société botanique du Périgord, Numéro spécial 6, juin 2014

Carole Christinat, Une femme globe-trotter avec Bougainville : Jeanne Barret (1740- 1807), Revue française d’histoire d’outre-mer, 83, n°310, 1996. pp. 83-95

Anaïs de Haas, Tenir les mondes à distance. Sémiotique de la « découverte », à partir des journaux des marins de la circumnavigation de Bougainville (1766-­‐1769)

Yves Lignereux, Philibert Commerson, Médecin-naturaliste du Roi (1727-1773), ou la traversée inachevée, Bulletin du Centre d’Étude d’Histoire de la Médecine, 47, 7-51, 2004

Sandrine Aragon, L’extraordinaire aventure de Jeanne Baret : première voyageuse française autour du monde, Seuils et traverses 4, pp. 48-55, 2004

Sophie Miquel et Nicolle Maguet, Du nouveau sur Jeanne Barret aux Archives nationales de l’île Maurice, Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord – Tome CXLVII – Année 2020

Crédit photo : Plenckia populnea ovata via Jardin botanique de Lyon pour la photo de couverture

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